C'était l'Asie & L'étreinte des naufrageurs

Une fois n'est pas coutume, je reviens avec une chronique pour deux livres très différents, mais qui ont malheureusement un point commun : je n'ai pas pu les finir...

Comme d'habitude, cette chronique n'est pas une vendetta, seulement mon simple avis sans animosité ! Donc si vous souhaitez savoir le pourquoi du comment, c'est plus bas !

C'était l'Asie, c'était la guerre

Le résumé

Jakarta, 1942. Une adolescente est enlevée par les soldats japonais pour alimenter les camps-bordels au front. Une belle graine d’espionne : elle fait passer aux Renseignements alliés ce qu’elle observe, et elle évente même les secrets de l’opération « Or de Yamashita ». Jusqu’où la mènera sa singulière chevauchée ? Cascades de rebondissements incandescents, tableaux paradisiaques ou crépusculaires, amours et trahisons : une épopée qui parle aux tripes et au cœur!

Un magistral roman d’aventures. Roman historique aussi, d’un exotisme lucide. Qui n’esquive rien des sauvageries de l’expansionnisme jusqu’à l’explosion d’Hiroshima. Une fiction qui fait la part belle à l’humour, à l’innocence, au réalisme merveilleux.

Dans les tourbillons d’une musicalité étincelante, voici une œuvre truculente et sensuelle. Et quelle plume ! Une jubilation ! Un de ces très rares romans qu’on se prend à relire sitôt terminés.

Mon avis

Commençons par le livre de F.-X. Desbans-Tauzin de Bonnehé que j'ai pu lire sur ma liseuse. Le résumé est m'a poussé à prendre ce livre. J'adore les romans historiques, notamment ceux qui mettent en scène des femmes fortes. Donc pourquoi pas ?

Le livre tient ses promesses, l'histoire est très intéressante, les personnages sont développés et les concepts bien expliqués.

Cependant, je n'ai pas du tout accroché avec les personnes, dont les deux principaux. Je pense que c'est parce qu'ils étaient trop lisses, trop parfaits, trop matures pour moi. Mais ce n'est pas le seul obstacle que j'ai rencontré lors de cette lecture. J'ai énormément de mal avec la plume de l'écrivain. Même si certaines parties sont poétiques et très bien décrites, la narration était trop "lourde" à mon goût. Les informations historiques ou géographie étaient trop factuelles pour réellement m'entraîner dans cette histoire.

Et comme de nombreux autres ouvrages, il aurait fallu certains avertissements au début du livre pour préparer le lecteur à certaines scènes violentes.

Si vous aimez les romans historiques avec de très nombreux paragraphes expliquant la situation politique ou géographique et que vous cherchez de l'émotions, ce livre est pour vous. Si ce n'est pas le cas, vous risquez d'avoir quelques soucis de ce côté.

L'étreinte des naufrageurs

Le résumé

« Il pleut sur la ville depuis des heures et la pluie s’écoule dans les rues sans s’arrêter. Mais pour Lemmy T. Stone, maintenant, toute cette eau ne coulera plus assez pour laver ses souvenirs ou les emporter loin. Au contraire, ceux-ci tourneront auprès de ses luxures comme une bande de coyotes et de vautours. Heureusement, ils n’auront plus pour lui qu’une lointaine signification. Tout ce qui lui paraissait abject 24 heures plus tôt et le faisait péniblement souffrir semble devenu son seul point de référence. C’est donc sans remords qu’il compte dorénavant se griser de ce que l’argent et le pouvoir seront en mesure de lui procurer. »

Tandis qu’en filigrane, une série de meurtres qui pourrait être un féminicide tient les policiers en haleine, on s’accroche aux pas d’un jeune banquier poussé malgré lui à faire son chemin dans un système où les privilèges coûtent chers et qui, au final, broie les gens tout simplement. Cet ouvrage s’inscrit dans la Chronique noire de Maisonneuve, une série de romans noirs dans lesquels une galerie complète de personnages évolue et s’entrecroisent au cœur d’une ville tout à la fois prisée pour ses folles nuits qui n’ont rien de banal, colorée par une scène pugiliste florissante, et invariablement marquée par les intrigues nouées dans les arcanes de son industrie financière de premier plan.

Mon avis

Entre les deux, c'est celui de Richard Cloutier que j'ai eu le plus de mal à lire. Je suis une grande fan des thrillers et des romans policier. Pourtant, celui-ci n'est pas du tout passé à cause d'une seule chose : la plume de l'écrivain.

Ce genre est assez compliqué à écrire puisqu'il utilise des codes différents des autres fictions. La façon dont l'auteur décrivait ses scènes, la manière dont elles s'enchaînaient ou les dialogues intérieurs des personnes, rien pour moi n'avait de sens. J'ai essayé de reprendre le livre plusieurs fois à divers moments, mais rien n'y a fait. Je pense que la vitesse de description joue beaucoup dans mon abandon. Tout est beaucoup trop rapide à mon goût, ce qui est dommage puisque l'intrigue de base m'intéressait...

Conclusion

Voici mes avis sur les deux ouvrages. Si vous avez lu l'un de ces romans, n'hésitez pas à me donner votre avis. Je suis curieuse de savoir si je suis la seule à ne pas avoir réussi à les terminer ou si mes impressions sont partagées.

Vous souhaitez vous procurer ces livres ? Voici les liens vers les sites marchands :

• C'était l'Asie, c'était la guerre, F.-X. Desbans-Tauzin de Bonnehé

• L'étreinte des naufrageurs, Richard Cloutier